THEMATIQUES

Notre sélection 2021 de livres sur les plantes et le jardinage

SUJETS BIODIVERSITE 

Guilbot R., 1991. Exemples de lutte biologique en milieux urbain et péri-urbain. CC, 13, 30-34.

Frédéric Archaux, Oiseaux sentinelles de la nature, éditions Quae 2019

AGROÉCOLOGIE

Les légumineuses : un levier majeur pour relever les enjeux climatiques, alimentaires et d’autonomie protéique

24 février 2021

Breton F., Cheylan M., Lonsdale M., Maillet J., Pascal M., Vernon P., 1997. Les invasions biologiques. CE, 32, 11-28. (L) (°)
Cet « article » est la transcription – par Christine Silvy – d’une émission radiophonique de France Culture, La Science et les hommes (Atelier du savoir), préparée et animée par Françoise Breton. Lancés sur les ondes le 2 avril 1997, les propos des cinq invités et de la productrice sont reportés ici sans réarrangement ni réécriture de fond. Un débat livré en différé (dont les arguments n’ont pas vieilli) auquel on a voulu conserver sa spontanéité et son langage parlé.
Plantes et animaux ont conquis leur aire de répartition actuelle par l’association de phases lentes et de phases brusques d’expansion. Dans ce dernier cas, l’homme peut se retrouver face à une mauvaise herbe ou à un ravageur nouveau très nuisible. Mais dans la plupart des cas récents, c’est lui qui a provoqué l’invasion, en transportant des individus de l’espèce. Ce peut-être involontaire -et être dû à un défaut de vigilance (les larves de moustiques ont ainsi franchi l’océan dans l’eau qui reste dans le creux des pneus usagés, l’algue Caulerpe qui envahit la méditerranée se serait échappée d’un aquarium…) – ou volontaire. Cas banal de l’installation d’animaux de rente ou gibier dans des territoires nouvellement colonisés (le lapin en Australie), cas plus curieux de l’apport d’animaux sauvages participant à des rites (sur les îles côtières, notamment), cas lamentable de l’introduction de prédateurs incontrôlables (cf. les mollusques des îles du Pacifique).
Dans tous les cas, les écosystèmes les plus vulnérables sont les îles. Elles constituent également des laboratoires où l’on tente d’éradiquer les envahisseurs qui n’ont rien à y faire. Et certaines invasions provoquées sont tout bénéfice : cas des agents de lutte biologique (bien choisis)